IL y a quelque chose d’un autre monde dans la sombre beauté de Stroma. Peu importe la lumière et l’heure de la journée – qu’il s’agisse d’un matin ensoleillé ou d’un après-midi pluvieux et pluvieux – sa forme escarpée s’élevant des vagues gris ardoise du Pentland Firth retient votre regard.
C'est l'histoire qui vous attire. La vue obsédante d'une poignée de bâtiments désertés et en ruine disséminés autour de l'île – des cottages en ruine, des dépendances et même une église – sont visibles au large de la côte de Caithness, près de John O'Groats.
Aujourd'hui, Stroma est inhabitée, à l'exception des moutons paissant sur ses pentes verdoyantes et de la myriade d'oiseaux marins que l'on peut observer planer au-dessus des imposantes falaises. Pourtant, au fil des années, une riche tapisserie de vie humaine s’est tissée dans ce paysage accidenté.
Sanctuaire bienvenu contre les marées et les courants dangereux de la région, Stroma était peut-être une base pour les marins pictes, tandis que les Scandinaves l'appelèrent plus tard Straumey, ce qui signifie « île dans le ruisseau ». Au cours des siècles les plus récents, Stroma a acquis une notoriété en tant que plaque tournante de la contrebande et de la distillation illicite
Localisation de Stroma à la limite nord de l'Écosse, dans le Pentland Firth, au nord de John o'Groats (cc OpenStreetMap) À deux miles au nord-ouest de John O'Groats se trouve l'île de Stroma. Le nom se traduit du vieux norrois par « l'île dans le ruisseau », le ruisseau étant le Pentland Firth.
La population de Stroma a atteint un sommet de 375 habitants en 1901. En 1911, la population avait légèrement diminué à 348 habitants (174 hommes et 165 femmes). En 1949, l’île comptait un peu plus de 100 habitants. Alors que la population continuait de diminuer, il n’était plus viable pour une poignée d’habitants de rester.
Inhabitées depuis le début des années 1960, des maisons en ruine sont visibles partout sur l'île. Seul le phare du nord de l'île était gardé jusqu'à son automatisation en 1996.
